Groupe de travail sur l'observation transfrontalière (MOT)
La Mission Opérationnelle Transfrontalière (MOT) a commencé à travailler sur l'observation transfrontalière en 2007, en réalisant des études exploratoires. Suite à ces études, l'objectif était de donner une cohérence globale et une durabilité aux initiatives ponctuelles d'observation transfrontalière menées dans les régions frontalières. Ainsi, un Séminaire européen sur l'observation des territoires transfrontaliers a été organisé à Nancy en 2012. Par la suite, en 2013, un comité stratégique transfrontalier (CST) a été créé, dont la MOT était chargée du secrétariat, afin de mettre en place un programme de travail pluriannuel sur l'observation transfrontalière. Le CST a été soutenu par un groupe de travail technique chargé de l'observation statistique transfrontalière. Ce groupe avait pour mission d'analyser les thèmes proposés par le comité, d'identifier et de sécuriser les sources de données et les méthodes de collecte. Le CST s'est réuni plusieurs fois jusqu'en 2019.
À la suite de la dernière réunion du CST, l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et la MOT ont lancé une enquête auprès des acteurs locaux de l'observation transfrontalière, ce qui a permis d'identifier plusieurs besoins. La MOT, qui assure quotidiennement la mise en réseau des acteurs transfrontaliers, et l'ANCT, responsable de l'observation territoriale au niveau national, ont décidé de créer un groupe de travail dédié à l'observation transfrontalière. Ce groupe est co-animé par la Communauté d'agglomération de la Riviera Française et l'Agence d'urbanisme Atlantique & Pyrénées, avec le soutien du Pôle Analyse et diagnostics territoriaux (ANCT) et de la MOT. La composition de ce groupe témoigne de la diversité des acteurs impliqués dans l'observation, tels que l'INSEE, Pôle Emploi, les agences d'urbanisme, les collectivités territoriales, les structures transfrontalières et les observatoires transfrontaliers, notamment le SIG-GR.
Lors de la réunion de lancement du groupe de travail en octobre 2022, les membres ont exprimé le souhait de mieux comprendre les flux transfrontaliers dans différents domaines tels que l'emploi, la consommation, l'économie, etc. Ces sujets font l'objet de nouvelles séances de travail, qui se tiennent deux fois par an.
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